L’exportation est un point fort de la production française de pommes de terre, tant de consommation que de plants. Mais il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, mettent en garde les participants à la table-ronde consacrée à l’exportation qui s’est déroulée dans le cadre du salon Potato Europe le 14 septembre à Villers-Saint-Christophe (Aisne). « Avec environ 1,7 million de tonnes (Mt) de pommes de terre exportées chaque année sur une production de 5,3 à 5,5 Mt selon les années, la France est le premier exportateur européen et même mondial de pommes de terre, a souligné Florence Rossillion, directrice du CNIPT (Comité national interprofessionnel de la pomme de terre. Mais l’Allemagne nous talonne de près. La France a par exemple une position dominante dans des pays comme l’Espagne et l’Italie. Toutefois, on constate depuis peu que le flux de vente de l’Allemagne vers ces pays du sud de l’Europe s’accroît. » Pour elle, il faut donc être vigilant. « Nos principaux concurrents sont l’Allemagne et la Pologne, indique également Lucas Lemaire, exportateur de pommes de terre, et président de la commission d’exportation à Fedepom. Par rapport à ces deux pays, nos tubercules ont une couleur de peau magnifique, ce qui est apprécié, mais elles ont aussi des points faibles. Rapport.
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