Jean-Luc et Jean-Georges Dieusaert cultivent près de 30 hectares de pommes de terre, qu’ils livrent à Pomuni. La récolte 2016 s’annonce peu prometteuse. A vant qu’on arrache, il faut 30 ou 40 millimètres d’eau », soupirait vendredi matin Jean-Luc Dieusaert, les deux pieds plantés dans cette terre anormalement sèche et dure. Il a dû être entendu ! Exploitant agricole associé à son fils, Jean-Gerorges, il cultive entre 25 et 30 hectares de pommes de terre, soit 25 % de sa surface, et s’est spécialisé dans une variété, la Samba, parfaite pour la cuisson au four. Car le consommateur achète avec les yeux… Cette année, Jean-Luc et Jean-Georges Dieusaert ne s’attendent pas à des rendements exceptionnels. Même si la Samba est une variété peu sensible au mildiou, car elle a peu de végétation. « On aura 20 % de pertes à cause du temps. Parce qu’il y a eu trop d’eau, dans un premier temps, puis parce qu’il a fait trop sec… Normalement, on est à 45, voire 50 tonnes brutes à l’hectare. Cette année, on n’aura pas 40 tonnes en net. » Rapport