L’arrachage des pommes de terre a commencé dans les champs, et déjà les prévisions annoncent une saison en dessous des moyennes. Jean-Luc Dieusaert, agriculteur à Wormhout, estime à 20 % la perte sur sa récolte de samba. Une variété à la peau rustique, pourtant peu sensible au mildiou. La raison ? Une météo inégale. Il ne sera finalement pas en retard sur sa récolte. Jean-Luc Dieusaert, producteur de pommes de terre à Wormhout craignait de devoir repousser l’arrachage de ses patates, qu’il effectue d’ordinaire entre le 20 septembre et le 15 octobre. Les sillons étaient encore trop secs la semaine dernière. Heureusement, les quelques gouttes tombées récemment ont permis de ramollir la terre. « La terre doit être souple pour arracher, explique-t-il, il faut qu’il tombe entre 30 et 40 mm d’eau. » Ce que le cultivateur redoute à présent, c’est le poids sur la balance. Lui et son fils, Jean-Georges, pratiquent une culture raisonnée (rotation des cultures tous les quatre ans pour ne pas abîmer la terre) de la samba. « Rapport