Agroscope remplace le test immunologique utilisé depuis 30 ans sur les pommes de terre par une méthode moléculaire plus rapide, précise et flexible. Elle peut être adaptée à la détection de toute nouvelle maladie qui représenterait une menace pour les cultures. Chaque année, Agroscope contrôle près de 300’000 tubercules de pommes de terre. L’absence de virus est un des critères de certification des plants destinés aux producteurs suisses. Désormais, après trois ans de développement, ce contrôle est réalisé par un test moléculaire – la PCR en temps réel – directement après la récolte, sur des tubercules dormants n’ayant pas encore germé. Cette évolution permet d’obtenir des résultats plus rapidement que par le passé, sans augmenter les coûts d’analyse. En outre, cette nouvelle méthode ne nécessite plus l’utilisation de traitements chimiques pour lever la dormance, a indiqué jeudi dans un communiqué la station Agroscope de Nyon (VD). Rapport