La ministre de la Culture Alda Greoli annonce la reconnaissance de la culture du “fritkot” (ou en français friterie ou baraque à frites) comme “chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel” de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle fait cette annonce à l’occasion du lancement à Eghezée de la 6ème semaine de la frite du 18 novembre au 4 décembre. En 2014, déjà, une pétition visant à soutenir la reconnaissance de la frite au patrimoine culturel et immatériel de l’UNESCO a réuni plus de 50 000 signatures. Pour ce faire, ce patrimoine doit d’abord être reconnu dans les trois Communautés du pays. La Communauté flamande l’a déjà fait, on attend encore de même de la Communauté germanophone. “La frite est un phénomène gastronomique et sociétal, partagé par tous les habitants de notre pays depuis plus de 150 ans. Faire entrer cette tradition culinaire au patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles consacre un véritable écosystème reposant notamment sur l’artisanat et un savoir-faire transmis de génération en génération. C’est aussi un encouragement pour la mise en place de standards de qualités tels que ceux mis en place par le secteur ces dernières années“, dit Alda Greoli. Rapport