Depuis le mois d’avril, les cultures de pommes de terre ont successivement subi les affres de la pluie et du soleil. Au terme de la campagne 2016, la production française de pommes de terre reculerait de 2,3%, à 5,1 millions de tonnes (Mt). A l’instar de nombreuses autres productions agricoles, la saison a été marquée par des conditions météorologiques dégradées qui ont affecté les conditions de culture et la récolte, qui s’est achevée mi-novembre. “La durée de la récolte s’est rallongée en raison de conditions trop sèches. Le début de la campagne a été trop humide, avec de fortes précipitations, puis nous avons affronté une canicule fin août/début septembre. Ensuite, les arrachages ont progressé lentement, et uniquement lorsque les producteurs disposaient de capacités suffisantes d’irrigation”, commente François-Xavier Broutin, chargé de mission à l’Union nationale des producteurs de pomme de terre (UNPT). Rapport