Une équipe de chercheurs annonce la découverte de résidus d’amidon de pomme de terre dans les fissures d’un outil de pierre vieux de 10 000 ans dans la région d’Escalante, dans l’Utah (États-Unis) : c’est la première preuve d’utilisation de pommes de terre sauvages en Amérique du Nord. Plus précisément, il s’agit là de résidus de Solanum jamesii, une espèce de plante herbacée tubéreuse de la famille des Solanaceae qui produit de petites pommes de terre sauvages. Cette espèce, vivace par ses tubercules, est originaire du sud des États-Unis où elle est appelée Colorado wild potato (pomme de terre sauvage du Colorado). Toutes les parties de la plante sont toxiques, mais les tubercules sont comestibles malgré leur teneur en solanine qui leur donne amertume et astringence. Les Indiens Hopis et Navajos les consomment notamment crus ou cuits (bouillis) avec de l’argile saline pour contrecarrer les effets de la solanine. SciencePost rapport